Un appartement en dernier étage, sous rampant, non isolé, un diagnostic  existant, indice 'G'.
Pas d'isolation en toiture, chaudière à gaz, huisseries de plus de 10 ans, double vitrage classique, ventilation naturelle sans dispositif particulier.
 

Les 3 conseils classiques annotés en bas du document :

-Isolation totale des murs périphériques.
-Changement des 6 fenêtres.
-Remplacement de la chaudière par une pompe à chaleur ou passer au "tout électrique"
(chauffe-eau et convecteurs électriques).
 

L'estimation des travaux avant de nous consulter avoisine les 100K€.
Le client se pose des questions…
En effet, avant même d'optimiser, il faut isoler les murs mais aussi les rampants qui constituent une surface importante.
Le propriétaire, dans l'impossibilité de louer son bien avec cette indice G nous consulte afin d'améliorer sa cotation, avec pour objectif la note C et un budget bien inférieur à l'estimation existante. 
Un challenge dans la mise au point des devis.

L'étude a permis d'établir, avec la collaboration d'un consultant spécialisé, une liste de travaux de postes prépondérants dans l'obtention d'un nouvel indice C.
En simulant les travaux essentiels et en privilégiant le bon matériau au bon endroit, les modifications qui pouvaient sembler indispensables ont été reconsidérées, puis supprimées.
Le budget était respecter, le coût des transformations validé, le chantier lancé.
Les travaux se sont limités à l'application d'une laine de bois haute performance sur les murs et rampants intérieurs, un produit efficient sur le plan énergétique et environnemental.
Le complexe consiste à poser des rails qui fixeront la laine de bois par des tiges réglables, le pare-vapeur puis les plaques de placoplâtres pour la finition.

La mise en œuvre, simple mais fastidieuse a compensé les dépenses comme la pose d'une pompe à chaleur, la transformation de l'installation existante au tout électrique ou encore le remplacement de toutes les fenêtres. 
La possibilité d'améliorer l'indice dans le futur est encore possible, en contrôlant ses dépenses.

L'épaisseur de 230 mm du dispositif à réduit le volume intérieur et absorbée les poutres apparentes.
Cependant, l'emprise de l'isolation sur les murs mansardés, sous la limite de hauteur des 180cm (Loi Carrez), n'a pas eu d'impact sur la surface habitable.

La mission incluait un diagnostic à la fin des travaux, celui-ci noté 'C' a permis au propriétaire de relouer son appartement rapidement après 4 mois de travaux labellisé RGE 2023 (Reconnu Garant de l'Environnement).